mercredi 18 février 2015

Fin de la loi Duflot, vive le pinel !

Après de multiples polémiques et débats sur la loi Duflot, les positions semblent définitivement figées avant la deuxième lecture au Parlement, hormis peut-être sur les compétences en matière d’urbanisme.
Le Premier ministre est sur le point d'annoncer un assouplissement de la loi Duflot sur le logement. Décriée par la profession car jugée responsable du marasme du secteur, la loi Duflot prévoyait un cadre fiscal bien moins avantageux que les précédents dispositifs type Scellier. La loi Duflot permet actuellement à ceux qui achètent dans le neuf de bénéficier d'une réduction d'impôt équivalente à 18 % des sommes investies contre 20 ou 25 % pour la loi Scellier.
A contrario, le point majeur de la loi Pinel Duflot permettra à uninvestisseur qui achète un appartement de le louer à un membre de sa famille (ascendant ou descendant). L'exécutif gouvernemental serait prêt à revenir sur cette limitation au nom de la «solidarité inter-générationelle». C'est le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), François Payelle qui avait suggéré cet assouplissement, clef selon les professionnels pour redéclencher les investissements dans l'immobilier.

Il reste cependant à déterminer par décret le niveau de plafonnement des frais dont devront s'acquitter les locataires. Ils seront déterminées en fonction de la surface du logement. Aujourd'hui, trois possibilités sont encore en discussion : établir un plafond national ; déterminer deux plafonds, un correspondant aux zones tendues et un autre aux zones non tendues ; ou instaurer 3 plafonds, "un pour Paris et ses alentours, un pour les zones chères (région PACA et frontière suisse autour de Genève ) et un pour les zones moins chères